LE VENT DE LA LIBERTÉ 10 avril 2019 en salle / 2h 06min / Thriller, Historique De Michael Bully Herbig Par Michael Bully Herbig, Thilo Röscheisen SYNOPSIS 1979. En pleine guerre froide, deux familles ordinaires d’Allemagne de l’Est rêvent de passer à l’Ouest. Leur plan : construire une montgolfière et survoler la frontière. Une histoire incroyable. Une histoire vraie. SCÉNARISTES Scénariste Michael Bully Herbig Scénariste Thilo Röscheisen Scénariste Kit Hopkins ACTEURS Peter Strelzyk Friedrich Mücke Doris Strelzyk Karoline Schuch Günter Wetzel David Kross Petra Wetzel Alicia von Rittberg Oberstleutnant Seidel Thomas Kretschmann Frank Strelzyk Jonas Holdenrieder Erik Baumann Ronald Kukulies Klara Baumann Emily Kusche Hauptmann Heym Christian Näthe Oberfeldwebel Lesch Sebastian Hülk Oberstleutnant Schirra Gernot Alwin Kunert Oberstleutnant Tornow Ulrich Brandhoff Leutnant Strehle Kai Ivo Baulitz NVA Unteroffizier Kuhn Sebastian Schwarz Peterchen Wetzel Till Patz Andreas "Fitscher“ Strelzyk Tilman Döbler Andreas Wetzel Ben Teichmann NVA Gefreiter Kenner Timur Bartels Compositeur Ralf Wengenmayr Producteur exécutif Uli Fauth Producteur Michael Bully Herbig Directeur de la photographie Torsten Breuer Chef costumier Lisy Christl Chef monteur Alexander Dittner Directeur du casting Daniela Tolkien Chef décorateur Bernd Lepel Chef maquilleur Tatjana Krauskopf Directeur de production Christian Held Attaché de presse Matilde Incerti Distribution ARP Sélection CoProduction StudioCanal Deutschland CoProduction Seven Pictures Production herbX film GmbH Anecdotes, Une évasion spectaculaire et vraie Le Vent de la liberté raconte l'histoire vraie des familles Strelzyk et Wetzel qui s’enfuient d’Allemagne de l’Est et passent à l’Ouest dans une montgolfière artisanale le 16 septembre 1979. En l'espace de 28 minutes, les quatre adultes et les quatre enfants parcourent 18 kilomètres et atterrissent dans un champ près de la ville bavaroise de Naila. La version de Disney 37 ans avant Le Vent de la liberté, l'incroyable histoire vraie de cette évasion en montgolfière avait déjà été relatée de l'autre côté de l'Atlantique. En effet, Disney sort en 1982 La Nuit de l'évasion avec John Hurt. Concurrence Spécialisé au cinéma et à la télévision dans la comédie, le réalisateur Michael Bully Herbig envisageait de s'essayer à un autre genre et souhaitait porter à l'écran cette histoire d'évasion qu'il avait gardée en tête depuis des années. C'est en évoquant le projet à l'Académie allemande du cinéma en 2011 qu'il rencontre par hasard la scénariste Kit Hopkins, qui écrivait sur le même sujet : "C’était l’histoire sur laquelle je travaillais depuis des années avec Thilo Röscheisen. C’est pour ça que j’ai bondi de ma chaise et que j’ai crié : “ Bas les pattes, c’est à nous ! ” Pendant la pause, Bully et moi avons discuté. Il m’a demandé de lui envoyer notre scénario". Son script était à l'origine destiné à une minisérie en deux parties. Le travail de documentation Il était primordial pour le réalisateur d'impliquer dans le projet les Strelzyk et Wetzel, qui ont vécu les événements relatés dans le film. Pour des raisons qu'il ignore, les deux familles ne se parlent plus depuis des années. Malgré cela, il a pu s'entretenir avec chacune d'elles et visiter à Pössneck le sous-sol des Strelzyk où le ballon avait été cousu. Quant aux Wetzel, ils lui ont apporté des photos et des croquis des trois montgolfières. Le scénariste Thilo Röscheisen précise : "Avec l’aide des deux familles, nous avons pu consulter plus de 2000 pages de dossiers de la Stasi écrites sur les Strelzyk et les Wetzel après leur évasion et sauvées grâce à la Commission Gauck". L'aide providentielle de Roland Emmerich Aussi surprenant que cela puisse paraître, Le Vent de la liberté a pu voir le jour grâce à Roland Emmerich ! Alors qu'il travaillait sur le scénario avec Kit Hopkins et Thilo Röscheisen, Michael Bully Herbig s'est retrouvé dans une période d'incertitude de trois ans car les deux familles avaient vendu les droits d’adaptation cinématographique en exclusivité et à vie à Disney. Après deux ans à tenter de négocier les droits, en vain, le réalisateur est allé voir Roland Emmerich à Los Angeles : "Par chance, deux de ses anciens associés de production de chez Sony et Warner venaient de passer chez Disney. Roland a alors prononcé cette petite phrase banale : 'Je les appelle.' Et grâce à lui, j’ai réussi à obtenir les droits pour un remake en allemand".
vo