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Terrible Jungle 29 juillet 2020 / 1h 31min / Aventure, Comédie De Hugo Benamozig, David Caviglioli Nationalité français Synopsis Eliott, jeune chercheur naïf, part étudier les Otopis, un peuple mystérieux d’Amazonie. C’est aussi l’occasion pour lui de s’éloigner de l’emprise de sa mère, la possessive Chantal de Bellabre. Mais celle-ci, inquiète pour lui, décide de partir à sa recherche en s’aventurant dans l’étrange forêt amazonienne. Acteurs Chantal de Bellabre Catherine Deneuve Eliott Vincent Dedienne Albertine Alice Belaïdi Raspailles Jonathan Cohen Conrad Patrick Descamps Le chimiste Estéban L'Otopi Québécois Stéphan Beauregard Yaguati Jonas Dinal Yannick Guillaume Duhesme Fabrice Luca Besse Scénariste Hugo Benamozig,David Caviglioli Compositeur Ulysse Klotz Producteur Leonard Glowinski Directeur de la photographie Yann Maritaud Chef monteur Audrey Simonaud Chef décoratrice Anne-Sophie Delseries Directeur de production Vincent Lefeuvre 1er assistant réalisateur Ilan Cohen Chef costumier Judith de Luze Ingénieur du son François Abdelnour Régisseur général Pierre-Axel Vuillaume-Prézeau Chef maquilleur Sarah Mescoff Attaché de presse Grégory Malheiro,Magali Montet Production 22h22,WY Productions Coproduction Apollo Films,Les Films du Cru Exportation/Distribution internationale Indie Sales Distributeur France (Sortie en salle) Apollo Films Anecdotes, En duo Terrible jungle est le premier long-métrage de Hugo Benamozig et David Caviglioli, qui se connaissent depuis l'âge de 16 ans. Benamozig a notamment travaillé comme scénariste sur la série Platane, tandis que Caviglioli est journaliste. Genèse L'histoire de Terrible Jungle est né du récit d'un ami des réalisateurs, qui est anthropologue et spécialiste du chamanisme péruvien. L'un de ses collègues, qui espérait étudier une tribu en Bolivie, a vécu un enfer et a failli mourir. « À vrai dire, son histoire était drôle à raconter comme ça, à des amis, autour d’une table, mais elle n’avait rien de comique » raconte David Caviglioli. En retranscrivant cette histoire, les deux réalisateurs se sont retrouvés avec un survival hyperviolent. Hugo Benamozig explique : « À l’écrit, c’est assez facile de faire ressortir la drôlerie d’une situation noire. C’est plus dur à l’image. Une bagarre ridicule qui dégénère en ultra-violence, c’est amusant quand tu le racontes. Mais quand tu montres un type avec une machette dans le ventre, ça peut juste être glaçant. Il a fallu trouver le moyen de rendre tout ça drôle ». Dans la jungle, terrible jungle Le titre du film est une référence à la chanson Le Lion est mort ce soir, reprise notamment par Henri Salvador. « Il a une fausse dureté, une violence inoffensive, un peu carton-pâte, comme dans un conte », détaille David Caviglioli. Tintin dans la jungle Le personnage d'Eliott est, à l'instar de Tintin, vaillant et plein de bonnes intentions. « Vincent Dedienne amène cet enthousiasme naïf, ce côté très premier degré du personnage qu’on a cherché avec lui » confirme Hugo Benamozig. « D’ailleurs, comme Tintin, Terrible Jungle est un univers sans sexe », renchérit son co-réalisateur. Deneuve Les réalisateurs ont pensé à Catherine Deneuve dès l'écriture pour interpréter le rôle de Chantal de Bellabre : « Une femme impressionnante, cassante, au débit de parole rapide ». Pour David Caviglioli, il s'agissait surtout d'utiliser « l’aura incroyable qu’elle dégage. Elle incarne quelqu’un d’important, une aventurière, une star de l’anthropologie. Sa présence à l’image suffit à poser cette dimension-là du personnage. Ç’aurait été plus compliqué pour nous de la voir dans un rôle plus ordinaire, contrairement peut-être à d’autres réalisateurs qui la connaissent plus intimement ». Prénoms clins d’œil Le personnage d'Alice Belaïdi se prénomme Albertine, en référence à l'un des personnages d'À la recherche du temps perdu de Proust. « Même si le film n’a pas grand-chose de proustien, avouons-le », précise David Caviglioli. Quant au truand allemand, il s'appelle Werner, comme le réalisateur Werner Herzog : « On adore l’humour de ses documentaires. Il y a deux ou trois plans dans le film qui sont inspirés de sa manière de mettre en scène ». Un tournage chaotique Tourner dans la jungle réunionnaise n'a pas été facile pour l'équipe. La méteo était imprévisible et changeante, la pluie fréquente transformait le sol en boue, compliquant tous les déplacements. « Mentionnons aussi les caméras qui pètent, le matériel qui tombe en panne à cause de l’humidité, les voitures dans le fossé, une éruption volcanique qui a bien foutu le bordel... » énumère Hugo Benamozig. Quant aux décors, ils ont été construits dans des endroits difficiles d'accès, de l'épicerie au bar en passant par le QG du méchant. « L’urgence permanente donnait à toute l’équipe une forme d’insouciance. Il faut rendre hommage à la régie, aux machinos, aux porteurs, à la déco, qui ont eu des semaines très difficiles, à remballer dans les torrents de boue. » Démarche accidentelle Alice Belaïdi s'est cassé le pied durant le tournage, donnant à son personnage cette démarche particulière.