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DERNIÈRE NUIT À MILAN 7 juin 2023 en salle / 2h 05min / Thriller De Andrea Di Stefano Par Andrea Di Stefano SYNOPSIS Franco Amore porte bien son nom. Il dit de lui-même que, durant toute sa vie, il a toujours essayé d’être un honnête homme, un policier qui, en 35 ans d’une honorable carrière, n’a jamais tiré sur personne. Ce sont en effet les mots qu’il écrit pour le discours qu’il tiendra au lendemain de sa dernière nuit de service. Mais cette dernière nuit sera plus longue et plus éprouvante qu’il ne l’imagine et mettra en danger tout ce qui compte à ses yeux : son travail au service de l’Etat, son amour pour sa femme Viviana, son amitié avec son collègue Dino, jusqu’à sa propre vie. Et c’est durant cette même nuit, dans les rues d’un Milan qui ne semble jamais voir le jour, que tout va s’enchaîner à un rythme effréné. SCÉNARISTES Scénariste Andrea Di Stefano ACTEURS Franco Amore Pierfrancesco Favino Viviana Linda Caridi Cosimo Antonio Gerardi Dino Francesco Di Leva Ernesto Martin Francisco Montero Baez Feifei Fifi Wang Mission Pang Bo Chunba Shi Yang Shi Gang Ma Xu Ruichi Bao Zhang Mao Wen Rodica Katia Mironova Tito Russo Carlo Gallo Sharon Chandra Vivian Perkins Lupo Fabrizio Rocchi Camilla Semino Favro Producteur délégué Alessandro Mascheroni Producteur Marco Cohen Producteur exécutif Fabio Lombardelli Producteur Marco Colombo,Fabrizio Donvito,Benedetto Habib,Francesco Melzi d'Eril,Daniel Campos Pavoncelli Chef monteur Giogio Franchini Chef coiffeur Manolo García Chef décorateur Carmine Guarino Ingénieur du son Alessandro Rolla Régisseur général Fabio Lombardelli Directeur de la photographie Guido Michelotti Chef costumier Olivia Bellini Attaché de presse Sylvie Forestier,Giulia Gie Production Indiana Production Distribution Universal Pictures International France Production Memo Films Anecdotes, Une profession difficile Andrea Di Stefano avait par le passé rencontré à plusieurs reprises des familles de policiers et de carabiniers : "Les agents de police ont tendance à partir à la retraite très tôt et à ressentir, en fin de carrière, une certaine amertume car ils ont le sentiment que l’État ne reconnaît pas pleinement les sacrifices qu’ils ont faits en son nom. Cet argument m’a particulièrement touché." "En Italie, que ce soit au cinéma ou dans les séries télévisées, les carabiniers et les policiers sont très souvent présentés comme “les nigauds du village”, alors que la réalité est plus complexe. Il faut une certaine dose de courage et de sang-froid pour glisser un pistolet dans l’étui avant de commencer son service, le tout pour 1 800 euros par mois", confie le metteur en scène. Il ajoute : "J’ai écrit ce film en m’aidant du vécu de certaines personnes. Je voulais raconter, avec le plus grand respect, leurs faiblesses, traumas, rêves et histoires d’amour." Descente aux enfers Andrea Di Stefano voulait avant tout raconter la descente aux enfers d’un homme simple et honnête dans laquelle va également être entraînée sa femme. Il précise : "C’est aussi un film sur leur grande histoire d’amour. Tout repose sur un braquage de diamants commis principalement par des agents des forces de l’ordre, à savoir des personnes auxquelles on s’attend le moins dans ce type d’affaires." "Je voulais renverser tous les stéréotypes présents au début du film : par exemple, l’entrepreneur chinois, dont l’entourage semble à première vue lié à la mafia, apparaît comme quelqu’un qui exerce un travail tout à fait normal et qui, pour sa propre protection, décide d’engager un agent de sécurité privée." Un défi monstrueux Andrea Di Stefano a tourné sur une vraie autoroute, avec des voitures qui roulent à vive allure, en évitant d’avoir recours aux effets spéciaux. Un "défi monstrueux" selon ses propres termes : "Tout ce que l’on voit à l’écran n’est rien par rapport à tout ce qu’il y avait derrière : on devait ramener certaines voitures à leur place initiale après chaque prise quand d’autres roulaient à une vitesse folle." "Il y a eu là un effort de production très important, voire unique. J’ai également eu des expériences aux États-Unis (où j’ai réalisé Escobar avec Benicio del Toro et The Informer avec Clive Owen, ndr) et je peux vous affirmer que tourner un tel film là-bas serait très difficile en raison des coûts de production, des assurances et des lieux de tournage", se rappelle-t-il, en poursuivant : "Il suffit juste de penser à la scène où Favino court sur l’autoroute dépassé par des voitures qui vont à cent à l’heure tandis que la caméra filme à 360 degrés."
VO