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MAGNIFICAT 21 juin 2023 en salle / 1h 37min / Drame, Policier De Virginie Sauveur Par Virginie Sauveur, Nicolas Silhol SYNOPSIS À la mort d’un prêtre, la chancelière du diocèse découvre abasourdie qu’il s’agissait d’une femme ! Contre l’avis de son évêque qui souhaite étouffer l’affaire, elle mène l’enquête pour comprendre comment et avec quelles complicités une telle imposture a été possible... D'après le roman Des femmes en noir d’Anne-Isabelle Lacassagne. Scénariste Virginie Sauveur D'après l'oeuvre de Anne-Isabelle Lacassagne Scénariste Nicolas Silhol ACTEURS Charlotte Karin Viard Monseigneur Mevel François Berléand Thomas Maxime Bergeron Jérémy Nicolas Cazalé L'auxilière Patrick Catalifo Anne Anaïde Rozam Père Lataste Benoît Allemane Mathilde Stéphanie Michelini Gloria Negrita Béatrice Clotilde Mollet Maître Blanc Francis Leplay François Raison Patrick d'Assumçao Madame Marsac Annie Mercier Compositeur Nathaniel Mechaly Producteur Bruno Levy,Josselyn Bossenec,Bertrand Cohen,Stéphane Meunier Directeur de production Amaury Serieye Chef monteur Thibaut Damade Régisseur général Sarah Leres Ingénieur du son Mathieu Leroy Chef costumier Anne Schotte 1er assistant réalisateur Nicolas Guilleminot Scripte Julie Vasconi Directeur de la photographie Noémie Gillot Chef décorateur Lise Péault Coordinateur Post-Production Julie Lescat Régisseur Julie Lescat Ingénieur du son Benjamin Rosier,Eric Bonnard Production Move Movie CoProduction Orange Studio InternationalDistributionExports Orange Studio Production Terence Films Distribution Orange Studio / Alba Films Anecdotes Naissance du projet Lorsque les producteurs Josselyn Bossennec et Bruno Lévy ont sollicité Virginie Sauveur pour adapter le livre d’Anne-Isabelle Lacassagne, Des femmes en noir, la réalisatrice était en train d’écrire une série. Elle se rappelle : "J’ai donc demandé à Josselyn Bossennec de me trouver un co-auteur, et je me suis lancée avec Nicolas Silhol." Une histoire vraie ? Le roman n'est pas basé sur une histoire vraie. Anne-Isabelle Lacassagne a imaginé cette trame où l’Église découvre, à la levée du corps d’un prêtre, qu’il était une femme. "Mais après tout, les femmes se sont, au fil des siècles, grimées en homme pour être médecin, avocat, professeur, donc il est fort probable qu’un tel cas se soit présenté dans la réalité", confie Virginie Sauveur. Se documenter Virginie Sauveur avait le livre comme fil d’Ariane, et s'est aussi beaucoup documentée. La cinéaste a ensuite fait lire le scénario à des personnes qui travaillent au sein de paroisses et sont très proches de ce milieu : "Anne-Isabelle Lacassagne a notamment un ami évêque qui nous a énormément soutenus." "Ça a été très précieux pour me donner la légitimité à faire ce film. Le but de Magnificat n’est pas d’attaquer l’Église. Si je peux être un levier pour ouvrir le débat sur l’ordination des femmes prêtres, j’en serais très fière, mais il fallait aussi que le film soit le plus respectueux possible de la réalité de l’Église." Désacraliser les prêtres Virginie Sauveur a cherché à désacraliser les hommes d’église : "Même s’ils ont le pouvoir extraordinaire d’envoyer les gens au Paradis, ils restent des hommes ! Au début, l’évêque fait du tai-chi parce qu’il a mal au dos, nous voyons aussi des prises de bec qui rappellent des disputes de bureau..." "Je voulais filmer les prêtres ailleurs que derrière un autel, et autrement que priant ou célébrant le Christ. Et aussi rappeler l’importance de la présence des femmes au sein de l’institution. Elles occupent des postes clef, en bas de l’échelle, mais n’ont pas accès au sommet de la hiérarchie", précise-t-elle. Karin Viard de la partie C'est le producteur Bruno Lévy, avec qui Karin Viard est amie, qui lui a parlé de ce projet de film sur la place des femmes dans l’Église. L'actrice se rappelle : "Un jour, il m’a proposé de rencontrer Virginie Sauveur, la réalisatrice, en me parlant du rôle de Charlotte. Je ne connaissais pas du tout son travail mais j’ai lu le scénario, qu’elle a co-écrit avec Nicolas Silhol. Le récit était plus éclaté, et je le voulais plus ramassé autour du personnage de Charlotte. J’ai alors rencontré Virginie Sauveur, qui a accepté de le retravailler." Problématique séduisante Virginie Sauveur explique ce qui l'a attirée dans ce projet : "Les femmes en Occident, même s’il reste des progrès à faire, peuvent aujourd’hui exercer tous les métiers à l’exception de la prêtrise, qui reste le dernier bastion. En 1994, Jean-Paul II a même opposé un « non éternel » à l’ordination des femmes prêtres. Ça, c’était formidable d’un point de vue dramatique. Raconter cette transgression, c’était raconter une héroïne qui fait fi de cette interdiction pour vivre pleinement son appel."