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Lawrence d'Arabie Durée : 3h 36min Réalisateur David Lean Producteur Robert A. Harris , Sam Spiegel Production Horizon Pictures, Grande-Bretagne Scénariste Robert Bolt , Michael Wilson D'après l'oeuvre de T.E. Lawrence Directeur de la photographie Freddie Young Compositeur Maurice Jarre Monteuse Anne V. Coates Monteur son John Cox Directeur artistique John Cox , John Stoll ,Dario Simoni Chef décorateur John Box Acteurs T.E. Lawrence Peter O'Toole Auda abu Tayi Anthony Quinn Turkish Bey José Ferrer Sherif Ali Ibn El Kharish Omar Sharif Prince Feisal Alec Guinness General Allenby Jack Hawkins Colonel Harry Brighton Anthony Quayle Mr. Dryden Claude Rains Jackson Bentley Arthur Kennedy Général Murray sir Donald Wolfit Gasim I.S. Johar Majid Gamil Ratib Farraj Michel Ray Daud John Dimech Tafas Zia Mohyeddin Synopsis Le destin hors du commun de l'officier britannique T. E. Lawrence, qui mena la revolte arabe contre l'oppresseur turc au cours de la Premiere Guerre mondiale. Il a fallu plus de deux ans de travail de detective et d'archeologue au producteur Robert A. Harris, a qui l'on doit la restauration du "Napoleon" d'Abel Gance pour reconstituer la premiere version 70 mm integrale de "Lawrence d'Arabie". Secrets de tournage Une musique signée Maurice Jarre La musique de Lawrence d'Arabie a été composée par Maurice Jarre, auteur notamment des musiques de L' Etau, des Professionnels et de Paris brûle-t-il ?. Maurice Jarre a collaboré à trois autres reprises avec David Lean : sur Le Docteur Jivago, La Fille de Ryan et La Route des Indes. Thomas Edward Lawrence : un destin extraordinaire Lawrence d'Arabie est une adaptation à grand spectacle de la vie de Thomas Edward Lawrence, d'après son propre livre Les Sept Piliers de la sagesse paru en 1926. Né en 1888, le lieutenant britannique T.E. Lawrence mena une vaste opération en Arabie durant la première guerre mondiale en menant la révolte des Bédouins contre les Turcs. Surnommé "le libérateur de Damas", il fut l'un des artisans principaux de l'unité arabe. Suspecté par certains d'exercer une influence occulte sur la politique internationale, ce personnage complexe dont les secrets de la personnalité n'ont pas encore été pércé, est une figure incontournable de l'histoire du XXème siècle. Il est mort en 1935 à l'âge de 46 ans. David Lean : un réalisateur atypique David Lean, le réalisateur de Lawrence d'Arabie, a souvent ancré ses oeuvres loin de son Angleterre natale. En témoignent les longs métrages Le Docteur Jivago, La Fille de Ryan ou encore La Route des Indes. La même équipe que "Le Pont de la rivière Kwai" Lawrence d'Arabie reconstitue la même équipe que celle du Pont de la riviere Kwai. Après le succès de ce dernier film, le producteur Sam Spiegel et le réalisateur David Lean désiraient mettre en chantier un projet d'envergure. Ils trouvèrent matière à cette ambition dans le récit de T.E. Lawrence dont ils acquirent rapidement les droits. Un premier scénario, rédigé par Michael Wilson et jugé "trop américain" à leurs yeux, fut rejeté. Robert Bolt fut ensuite engagé, Sam Spiegel ayant fortement apprécié sa pièce de théâtre Un homme pour l'éternité. Le caprice de Maurice Ronet C'est le Français Maurice Ronet (Ascenseur pour l'échafaud ) qui devait à l'origine tenir le rôle d'Omar Sharif dans Lawrence d'Arabie. Mais son refus de porter des lentilles de contact teintées de bleu lui côuta sa présence au générique. C'est donc finalement l'Egyptien Omar Sharif qui incarna l'arabe aux yeux bleus Ali Ibn el Kharish. Omar Sharif starifié Après un début de carrière uniquement cantonné dans son Egypte natale, Omar Sharif se révèle avec Lawrence d'Arabie et son rôle du Shérif Ali Ibn el Kharish. Il apparaît ensuite dans des films tels que La Chute de l'empire romain, La Vallée perdue ou encore Le Docteur Jivago, dans lequel il retrouve David Lean, le réalisateur de Lawrence d'Arabie. Le faux nez d'Anthony Quinn Pour incarner le rôle de l'arabe Auda abu Tayi, le comédien Anthony Quinn s'est fait poser un faux nez. La révélation Peter O'Toole Avec Lawrence d'Arabie, le comédien irelandais Peter O'Toole se révèle au grand public. Il se fait ensuite notamment remarquer dans les longs métrages La Nuit des généraux et Le Dernier Empereur. A noter que Peter O'Toole et Anthony Quinn, tous deux au générique de Lawrence d'Arabie, avaient déjà collaboré ensemble trois ans plus tôt sur Les Dents du diable. Un triomphe aux Oscars Lawrence d'Arabie a raflé sept Oscars en 1963 : meilleur film pour Sam Spiegel, meilleure réalisation pour David Lean, meilleure photographie pour Freddie Young, meilleure direction artistique pour John Cox, John Stoll et Dario Simoni, meilleur montage pour Anne V. Coates, meilleur son pour John Cox et meilleure musique pour Maurice Jarre. Un libre-arbitre pour le spectateur Si Lawrence d'Arabie a attiré un large public dès sa sortie, le long métrage a toutefois divisé les opinions. La nature du personnage de Lawrence, d'abord attachant pour évoluer de façon de plus en plus immorale, en est la principale cause. Le scénariste Robert Bolt explique que ce double sentiment d'attraction/répulsion ressenti par le public est logique : "Lorsque les hommes font la guerre, leurs plus grandes qualités se retournent contre eux. Leurs vertus sont mises au service de la destruction et du carnage. En temps de guerre, nous n'avons pas besoin de chercher un vilain, les héros suffisent..." Un chef opérateur des grandes occasions Lawrence d'Arabie marque la seconde collaboration du réalisateur David Lean et du chef opérateur Freddie Young, trois ans après Le Docteur Jivago. Les deux hommes retravailleront une dernière fois ensemble en 1970 sur La Fille de Ryan. Un regard extérieur Deux personnages de Lawrence d'Arabie permettent d'avoir plus de recul sur cette grande épopée, d'avoir un regard extérieur : le personnage du diplomate Dryden, incarné à l'écran par Claude Rains, et celui du journaliste Jackson Bentley, joué par Arthur Kennedy (le seul personnage spécialement inventé pour le film). Les métamorphoses d'Anthony Quinn Anthony Quinn a incarné des personnages de différentes nationalités tout au long de sa carrière. Si dans Lawrence d'Arabie le comédien d'origine mexicaine incarne l'Arabe Auda abu Tayi, il s'est également glissé dans la peau d'un grec (Zorba le Grec, Les Canons de Navarone), d'un Basque (Passeur d'hommes, Les Centurions) ou encore d'un Indien (Buffalo Bill et les Indiens, La Charge fantastique). Une bataille impressionnante La scène de la bataille de Damas est l'une des plus impressionnantes du long métrage Lawrence d'Arabie. 2000 cavaliers furent prêtés par l'armée marocaine à l'occasion de sa reconstitution sur grand écran. Un retour 27 ans plus tard... Pour la ressortie en salles de Lawrence d'Arabie en 1989, plusieurs scènes de dialogues manquaient à l'appel. En conséquence, le réalisateur David Lean a rappelé l'acteur Peter O'Toole qui a ré-enregistré certains des dialogues qu'il avait récité ving-sept ans plus tôt. De gauche à droite... La majorité des mouvements dans Lawrence d'Arabie présente la particularité d'aller de la gauche vers la droite. Le réalisateur David Lean explique son choix par la volonté d'insister un peu plus sur la notion de "voyage" du film. Le caméo de David Lean Lors d'une scène située le long du Canal de Suez, le conducteur d'une moto s'exclame "Qui êtes-vous ?". Une phrase qui pourrait être sans importance, sauf que la voix du conducteur est celle du réalisateur David Lean, qui fait donc une amusante "apparition" dans son film, même si ce n'est pas lui qui est physiquement sur l'engin. Un film entièrement masculin Sur les 216 minutes que dure Lawrence d'Arabie, il est à noter qu'aucun personnage féminin ne parle, et ce même si des femmes sont visibles à l'écran. Le long métrage ne laisse ainsi exclusivement la parole qu'aux hommes. Avant Peter O'Toole... Le réalisateur David Lean souhaitait à l'origine engager l'acteur Albert Finney pour le rôle-titre de Lawrence d'Arabie. Le nom de Marlon Brando fut également dans l'air. Au final, c'est Katharine Hepburn qui incita le producteur Sam Spiegel à engager Peter O'Toole.