La vitesse du vent intervenait au cube et qu’il n’était pas possible de
récupérer plus de 59% de cette énergie. L’air étant un fluide son
écoulement est régi par les lois de la dynamique des fluides. En
considérant que le sol ou en tout cas la surface sur laquelle est
installé l’aérogénérateur (n’oublions pas que certains sont placés en
mer) constitue une paroi sur laquelle vient frotter le vent on comprend
que la forme, la couverture végétale, les constructions que l’on va
trouver sur le sol vont par leur densité et leur hauteur perturber les
caractéristiques de l’écoulement.
N’oublions pas que ces perturbations peuvent aller jusqu’à rendre
l’écoulement turbulent et créer des inversion de vitesse et des
changements brusques de directions auxquelles l’aérogénérateur ne
peut s’adapter. Tous ces phénomènes ont conduit à qualifier de
façon expérimentale le sol sur lequel est placé l’aérogénérateur en
créant un coefficient correcteur appelé longueur de rugosité α
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