Ian Fleming... photos du film

Biographie

Ian Lancaster Fleming est né à Londres en 1908, second enfant d'Evelyn Beatrice et Valentine Fleming, commandant de réserve et député conservateur. Le jeune Ian a selon ses propre termes - une enfance "superprivilégiée 1, malgré la mort de sont père au cours de la première guerre mondiale. Il fait ses études à Eton, puis entre à l'Académie Militaire Royale de Sandhur Une brillante carrière s'ouvre devant lui, mais il la refuse "parce ce qu ïls avaient décidé de mécaniser l'armée" et que la grande époque des régiments de cavalerie était terminée... " Les trois frères de Fleming réussissaient bien, et sa mère voyait d'un mauvais oeil son second fils refuser la voie qu'on lui avait tracée. "Elle insistait pour que je fasse quelque chose, et quelque chose de réspectable. Aussi, ai je opté pour les affaires étrangères. " Ce choix amène Fleming à poursuivre ses études à l'étranger d'abord à l'Université de Munich, puis à celle de Genève. Il apprend le français, l'allemand et le russe. A son retour, il passe le concours d'entrée au Foreign Office. Il en sort septième ; mais il n'y a que cinq places disponibles " J'ai alors décidé de chercher un travail qui conviendrait à mes possibilités", raconte-t-il en 1964, peu de temps avant sa mort. "Tout ce que j'avais fait jusque là, à part de nombreuses études, se résumait à commencer une carrière de collectionneur. Après m'être spécialisé dans les édition, orignales un certain temps, j'ai décidé de collectionner les livres qui avaient radicalement modifié la pensée mondiale dans n'importe quel domaine. J'ai commencé par recenser les activités humaines, du domaine des arts à celui du sport, de la physique et autres trucs, et avec l'aide d'un grand ami à moi, - qui est toujours mon bouquiniste nous avons dressé une liste énorme des grands livres parus depuis 1800, date que nous avions choisie arbitrairement comme point de départ. Cela allait du Capital au premier ouvrage d'Ely Culberston sur le bridge - des livres sur tout et n'importe quoi inventions mécaniques de toutes sortes, radar, billard, etc... Cette collection a fini par atteindre deux mille volumes".. " Cette collection, composée uniquement de premières éditions et presque toutes en bon état, est devenue d'une telle importance que la célèbre Librairie Bodleian d'Oxford en a assuré la conservation pendant la seconde guerre mondiale. Incidemment, c'est un travail dont Fleming avait besoin. Il l'obtient chez l'Agence Reuter, dont le directeur, Sir Roderick Jones, est un ami de sa mère. Il y reste trois ans, à une époque où la concurrence avec Associated Press, United Press et International Press est terriblement sévère. "C'est chez Reuter que j'ai appris à écrire vite et surtout de façon concise" dit Fleming "parceque si vous n'étiez pas concis chez Reuter on vous virait". Il quitte Reuter et travaille quelques temps chez des agents de change Londoniens. Puis Le Times l'envoie comme correspondant à Moscou: En fait il semble que le Foreign Of fice lui ait demandé de se charger, officieusement, d'une mission commerciale. " Quand je suis revenu de là-bas en mars ou avril 1939" dit Fleming "j'ai commencé à entendre dire qu'on posait de drôles de petites questions sur mon compte". L'enquête a pour résultat de l'amener à être contacté par le Service de Renseignements de la Marine (Naval Intelligence). "Cela s'est terminé par un déjeûner à l' hôtel Carlton avec le Chef de la Naval Intelligence, l'Amiral J.H Godfrey ... et je me suis soudain retrouvé à l'Amirauté avec le grade honorable de Lieutenant de Marine et l'affectation au poste d'adjoint personnel de l'Amiral Godfrey". Ce poste l'amènera pendant la guerre à connaître toutes les affaires les plus secrètes. C'est de cette aventure que va naître la série des James Bond. "Bien sûr, c'est mon expérience à la Naval Intelligence, et ce que j'y ai appris sur les opérations secrètes de toutes sortes qui m'a finalement poussé à écrire sur le sujet de façon très expurgée - et en choisissant James Bond comme personnage central".

Fleming aura eu une qualité chez les auteurs de best-sellers : l'absence de suffisance. Il pensait qu'il pouvait écrire mieux qu'il ne le faisait et que s'il voulait vraiment s'en donner la peine, il pourrait écrire un grand thriller: Mais il savait qu'il ne le ferait jamais. "Je suis trop intéressé par la surface des choses et trop intéressé à maintenir une allure rapide. J'ai bien peur de ne pas avoir la patience de fouiller dans le background historique nécessai re et l'introspection psychologique tout aussi nécessaire. Mais finalement, je dois avouer que je suis très content d'écrire comme je le l'ais. " lan Fleming est mort en 1964.

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