Résistance qui oppose un corps pour se rompre soumit à un
effort brusque.
Propriété de se casser facilement sans déformation
Ex : clavette de cisaillement
La fragilité est quantifiée par l’essai de résilience. On y détermine l’énergie mécanique à la
rupture d’une structure par unité de surface rompue. Suivant la géométrie de l’entaille cette
grandeur est notée : KCU ou KCY.
Elle est égale au rapport de l’énergie en Joule par la surface en mm².
Le paramètre important est la température. On appelle température de transition la
température qui sépare de façon théorique la zone fragile de la zone ductile.

La norme propose, entre autres définitions, de retenir pour la détermination de la
température de transition, la température qui correspond à une KC de 0,35J.mm-². Cette
définition semble assez cohérente avec la réalité et elle a le gros avantage d’être sans
équivoque.
Remarque :
Pour un acier à 0,1% de Carbone la température de transition (
qT) est de 50°C , à 0,2% de
Carbone elle est de -40°C et à 0,4% elle est de 0°C.
Il s’agit de température d’emploi des aciers. Ils deviennent alors fragiles. Il est indispensable
d’en tenir compte au moment de la conception et du choix.
Cette température de transition peut être modifiée par des éléments d’addition. En effet, elle
augmente de 100°C par pourcentage de Molybdène, de 70°C par pourcentage de silicium, de
40°C par pour centrage de Vanadium et de 600°C par pour centrage de Phosphore. Cependant,
elle diminue de 50°C par pourcentage de Manganèse et de 25° par pourcentage de Nickel.
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