L'éolien est la filière qui a le meilleur bilan (et très largement) dans le
cadre du classement effectué dans l'étude multicritère Review of
solutions to global warming, air pollution, and energy security , étude
réalisée par le département énergie et atmosphère de l'université de
Stanford. Une éolienne ne consomme pas d'eau douce (l'accès à
l'eau douce est une problématique de premier plan à l'échelle
mondiale), c'est une
énergie propre qui ne produit directement ni
dioxyde de carbone, ni
dioxyde de soufre, ni fines particules, ni
déchets radioactifs à vie longue, ou n'importe quel autre type de
pollution de l'air ou de l'eau. Elle ne nécessite pas de pesticides,
n'induit pas de pollution thermique. Elle a une empreinte surfacique
très faible (la présence d'une éolienne est compatible avec les
activités agricoles) et a un impact sur la biodiversité presque
négligeable. Elle est de plus disponible presque partout, de manière
décentralisée.
La fabrication de l'éolienne puis ultérieurement son entretien
consomme des ressources (voir
énergie grise) et produit
indirectement des pollutions (extractions des matériaux de
construction, fabrications, etc.). Pour un mat d'éolienne de 80 mètres,
800 tonnes d'acier et de béton sont injectées a sa base pour les
fondations. Cela est très supérieur (par MWh/an) aux quantités
nécessaires à la construction d'une centrale de tout autre type (qui
ont par ailleurs leurs inconvénients respectifs), y compris le nucléaire
qui, sur cet aspect, est favorisé par sa très haute densité de
puissance. Néanmoins l'impact de ces facteurs est négligeable sur la
durée de vie de l'éolienne.
|