Sean Connery ... ![]() |
Petits Mots: ../ ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() " Cette évolution va avec l'âge. C'est une grande erreur de vouloir à tout prix sauvegarder son apparence physique et de croire que l'on peut toute sa vie avoir le rôle du séducteur. Il y a peu d'acteurs qui réussissent cette performance. Paul Newman enfait partie. " ![]() En France, il parlera comme Jean-Claude Michel. JeanClaude Michel ne connaît pas vraiment James Bond (bien qu'il l'ait déjà fait parler dans Au Service Secret de Sa Majesté, quand il avait le visage de George Lazenby), mais Sean Connery, c'est une autre affaire. Il lui donne sa voix depuis qu'il a quitté Bond. Au total, une vingtaine de films. Plus ou moins difficiles. Jamais Plus Jamais plutôt moins que plus. "Toutes proportions gardées, explique Michel, il se passe pour moi la même chose que pour Sean Connery : il est plus aisé de doubler un Bond que de doubler Cinq jours, ce printemps-là, comme il a été sans doute plus facile pour lui de jouer dans Bond que dans le film de Zinneman." Jean-Claude Michel s'interdit tout jugement critique sur les acteurs qu'il double. "Il faut essayer autant que possible de retrouver les intentions de celui qu'on double. A aucun moment, il ne faut se dire qu'on va "améliorer" telle réplique qu'il aurait mai prononcée. Un bon doubleur ne doit pas se précipiter sur le texte qu'il a à dire; sa première tâche est d'entendre les dialogues originaux. Ceux qui ne se préoccupent que du texte peuvent se livrer à de brillantes reconstructions, mais celles-ci risquent d'être tout à fait déplacées dans l'ensemble auquel elles doivent s'intégrer." Bien sûr, en tant que doubleur, Jean-Claude Michel a ses préférences. Tout en s'abstenant de juger, il est bien contraint d'avouer qu'un bon acteur est plus facile à doubler qu'un mauvais acteur", puisqu'il offre une plus grande variété de références (ses gestes, son visage, etc.). Et il ne cache pas sa fierté d'avoir doublé, à côté de Sean Connery, des gens comme Robert Mitchum, Richard Burton, ou Charlton Heston. Il ne rencontre jamais ses alter ego dans la réalité. C'est tout juste s'il a aperçu de loin, à la première parisienne de Ben Hur Charlton Heston. Une occasion manquée? Pas vraiment : dans la semaine qui suivit, Heston lui envoyait une longue lettre pour lui dire qu'il avait su trouver pour certaines répliques le ton que lui n'avait jamais réussi à trouver en anglais. "Le doublage est un mal, mais un mal nécessaire. Et qu'on peut accepter s'il est fait avec honnêteté et avec coeur Pour vérifier, il suffit d'aller voir, non, d'aller entendre Jamais Plus Jamais. | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |