Sean Connery ...photos du film
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Petits Mots:
../ Il suffit à Sean Connery de froncer les sourcils pour que les plus grands réalisateurs modifient aussitôt leurs scénarios. Gentleman cultivé, star autoritaire il rebondit de film en film avec la même assurance. De James Bond au père d'Indiana Jones, l'itinéraire d'un Ecossais jamais avare de sa personne. Une carrière exemplaire.

" Il faut jouer chaque scène comme si le public était sourd et ne pouvait comprendre qu'en regardant ".

Livreur de lait à 7 ans, maçon à 10, livreur de charbon à 13, Vernisseur de cercueils à 15. Du Dickens, quoi. Puis l'engagement dans la navy, avec tatouages et engueulades, pendant trois ans. Le tatouage, on l'aperçoit encore sur l'avantbras : " A Maman ". Les débuts comme chorus-boy dans South Pacific. La petite chambre à Londres, avec un budget bouffe et un budget-essence pour la moto. Total : quarante-huit films en trente-trois ans. Pas mal.

...et récolte enfin, en 1989, le premier Oscar de sa carrière pour "Les incorruptibles".


" Quand on est mort, il n'y a rien, là haut. Rien ", dit-il. Avant d'ajouter, en véritable Ecossais : " Il n'y a rien, et en plus, ça doit être très cher ".

Sean Connery : celui dont Jean-Jacques Annaud disait : " Il est comme une Rolls Royce, simple et puissant et facile à diriger. "

Certains l'accusent même d'avoir la manie de la procédure. Ce à quoi il réplique : " Depuis que j'ai traîné en justice toutes les majors companies américaines, qui, grâce au maquillage de leurs comptabilités, ne respectent jamais les engagements pris lors des contrats, elles sont terrifiées à l'idée de devoir reverser des bénéfices aux acteurs. Moi, j'ai mes avocats, qui me coûtent huit mille livres par expertise (environ 13 000 €) mais qui m'empêchent d'être constamment volé car, croyez-moi, avec les producteurs, j'ai été plus souvent baisé qu'une putain ! "


"Plusieur fois il joue ainsi les mentors. Dans " Highlander " déjà, et dans " Au Nom de la Rose ", il transmettait son expérience à de jeunes novices. Un continuité dans ses choix qu'il explique ainsi :
" Cette évolution va avec l'âge. C'est une grande erreur de vouloir à tout prix sauvegarder son apparence physique et de croire que l'on peut toute sa vie avoir le rôle du séducteur. Il y a peu d'acteurs qui réussissent cette performance. Paul Newman enfait partie. "


JAMES BOND DOUBLE ZERO SEPT (MAIS QUI DOUBLE JAMES BOND?) Sean Connery réserve son accent écossais pour les publics anglo-saxons.
En France, il parlera comme Jean-Claude Michel.
JeanClaude Michel ne connaît pas vraiment James Bond (bien qu'il l'ait déjà fait parler dans Au Service Secret de Sa Majesté, quand il avait le visage de George Lazenby), mais Sean Connery, c'est une autre affaire. Il lui donne sa voix depuis qu'il a quitté Bond. Au total, une vingtaine de films. Plus ou moins difficiles. Jamais Plus Jamais plutôt moins que plus.
"Toutes proportions gardées, explique Michel, il se passe pour moi la même chose que pour Sean Connery : il est plus aisé de doubler un Bond que de doubler Cinq jours, ce printemps-là, comme il a été sans doute plus facile pour lui de jouer dans Bond que dans le film de Zinneman."
Jean-Claude Michel s'interdit tout jugement critique sur les acteurs qu'il double. "Il faut essayer autant que possible de retrouver les intentions de celui qu'on double. A aucun moment, il ne faut se dire qu'on va "améliorer" telle réplique qu'il aurait mai prononcée. Un bon doubleur ne doit pas se précipiter sur le texte qu'il a à dire; sa première tâche est d'entendre les dialogues originaux. Ceux qui ne se préoccupent que du texte peuvent se livrer à de brillantes reconstructions, mais celles-ci risquent d'être tout à fait déplacées dans l'ensemble auquel elles doivent s'intégrer."
Bien sûr, en tant que doubleur, Jean-Claude Michel a ses préférences. Tout en s'abstenant de juger, il est bien contraint d'avouer qu'un bon acteur est plus facile à doubler qu'un mauvais acteur", puisqu'il offre une plus grande variété de références (ses gestes, son visage, etc.). Et il ne cache pas sa fierté d'avoir doublé, à côté de Sean Connery, des gens comme Robert Mitchum, Richard Burton, ou Charlton Heston. Il ne rencontre jamais ses alter ego dans la réalité. C'est tout juste s'il a aperçu de loin, à la première parisienne de Ben Hur Charlton Heston. Une occasion manquée? Pas vraiment : dans la semaine qui suivit, Heston lui envoyait une longue lettre pour lui dire qu'il avait su trouver pour certaines répliques le ton que lui n'avait jamais réussi à trouver en anglais. "Le doublage est un mal, mais un mal nécessaire. Et qu'on peut accepter s'il est fait avec honnêteté et avec coeur Pour vérifier, il suffit d'aller voir, non, d'aller entendre Jamais Plus Jamais.
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