L’alternateur, comme on la vu, est de type triphasé, on trouve donc
en sortie de ce dernier un dispositif de redressement à diodes.
Ce type de redresseur à diode est appelé un pont de Graetz
.
Les tensions V1, V2, V3
sont les tensions de phase de
l’alternateur.
En fonction de la tension présente sur ces phases parmi les diodes
D1, D3, D5 celle qui a la tension d’anode la plus élevée conduit le
courant. Parmi les diodes D4, D6, D2 celle qui a la tension de
cathode la plus négative conduit.
Dans l’air breeze
le pont de Graetz est modifié en effet les diodes
du bas D4, D6, D2 sont remplacées par des
transistors MOS de
puissance qui intègre aussi une diode que l’on appelle « body
drain diode ».
Représentation d’un transistor de puissance Mos
canal N
G est la gate ou porte de commande
D est le drain
S est la source
On notera entre drain
et source la présence d’une diode la
« body drain diode ».
Le courant dans le
MOS passe du drain vers la source selon que
la commande de gate est positive ou nulle par rapport à la source.
Par contre le courant dans la diode passe dans le sens source
drain. Cette diode est couramment utilisée pour laisser passer les
courant de recirculation dans les commandes de moteur de type
PWM.
Dans l’électronique de l’air breeze les diodes D1, D3, D5 sont des
diodes simples, les diodes D2, D4, D6 sont des mos de puissance.
Selon la vitesse de rotation des pales mesurée par le
microprocesseur et en fonction d’un algorithme particulier les gates
des transistors vont être pilotées par le microprocesseur soit pour
réguler la charge de la batterie soit pour réguler par freinage
l’éolienne.
Le filtrage est assuré par un condensateur qui est placé en sortie
du pont de Graetz et le filtrage est assuré par une self en série sur
le retour négatif de la batterie.
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