Le principe de fonctionnement repose sur la transmission de
mouvement par adhérence (ou par obstacle dans le cas des
courroies synchrones). Lorsqu’une poulie motrice tourne, elle exerce
une force sur la courroie qui, par frottement ou par engrènement,
entraîne la poulie réceptrice.
Deux brins composent la courroie :
- le brin tendu, qui supporte la tension principale(T), et le brin mou,
moins tendu (t).
La différence entre ces deux tensions permet de générer un effort
tangentiel, nécessaire à la mise en rotation de la poulie menée. Pour
assurer un bon contact entre la courroie et les poulies, une tension
initiale est appliquée, appelée tension de pose.
La tension initiale de la courroie est cruciale : trop faible, elle glisse ;
trop forte, elle s’use rapidement ou abîme les roulements.
La vitesse de défilement de la courroie est la même en tout point,
tant qu’il n’y a pas de glissement. Cette vitesse linéaire est définie
par la relation : (où omega est la vitesse angulaire de la poulie, et R
son rayon.)
V =
w.R
En fonctionnement optimal (sans glissement), le produit rayon ×
vitesse angulaire reste constant entre les deux poulies, assurant un
rapport de transmission précis.
Dans les systèmes synchrones, la liaison n’est plus basée sur le
frottement mais sur l’emboîtement de dents (liaison par obstacle),
ce qui élimine tout risque de glissement et assurant une
synchronisation parfaite entre les arbres mais demande des
composants parfaitement adaptés et alignés.
Ce type de courroie est essentiel dans des applications comme la
distribution moteur où le décalage peut entraîner des pannes
graves.
Le système peut inclure un galet tendeur ou une poulie de renvoi
pour ajuster la tension ou orienter la courroie selon un parcours
particulier.
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