Ces courants induisent une
force de Laplace, qui s’oppose au
déplacement du train et produit un effet de freinage. Cependant, son
efficacité diminue fortement lorsque le train ralentit, rendant le frein
magnétique incapable de stopper complètement le véhicule. C’est
pourquoi ce type de freinage est très régulièrement complété par
des freins à friction (aussi appelés mâchoires), qui prennent le relais
pour immobiliser totalement le train.
De plus en plus d’attractions privilégient les freins magnétiques aux
freins à frictions, puisqu’ils ont un plus faible coût en termes d’usure
et permettent d’avoir des freinages moins brusques.
Les freins électromagnétiques ne sont généralement pas
associés à un réducteur, bien qu’ils puissent être combinés avec
des motoréducteurs dans certaines applications industrielles. Ils
fonctionnent de manière directe ou en complément d’un système de
transmission mécanique. Leur efficacité dépend principalement de
la puissance du champ magnétique, de la surface de friction, du type
d’alimentation électrique, de la conception des bobines et du temps
de réponse. Ils peuvent être intégrés dans des moteurs, montés en
ligne sur des arbres ou fixés sur des structures statiques. Leur
utilisation permet généralement de ralentir des mouvements et
peuvent dans certains cas les mettre dans une vitesse avoisinant les
0km/h, mais ne permettent pas de les arrêter totalement.
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