Amortissement

Les VérinsVérin PneumatiqueTypologieVérin double effetAmortissement 

# L’amortissement en fin de course

 L’énergie de pression produit, avec le vérin, le travail mécanique attendu. En revanche, l’énergie cinétique acquise pendant le mouvement est le plus souvent inutile, et source de problème car il faut « l’absorber » ou la dissiper à chaque fin de course en amortissant. Pour cela, on utilise le travail d’une force de ralentissement (Fr), fournie par l’amortisseur, sur la course d’amortissement ( ca). Plus la course d’amortissement est importante plus l’effort Fr peut être faible, mais le temps d’amortissement s’en trouve augmenté. Inversement, une course plus faible nécessite un effort plus important pour un temps d’action plus court, mais les efforts d’inertie engendrés sont élevés. On doit calculer cette énergie cinétique, pour tous les actionneurs alternatifs que sont les vérins, pour vérifier si elle reste admissible par rapport aux capacités d’amortissement de l’actionneur. Citons un exemple: l’énergie maximale admissible en fin de course d’un vérin diamètre 25 est de 0,5 joule s’il est à amortissement élastique et de 10 joules pour un amortissement hydraulique.

  Le principe en est le suivant : en fin de mouvement le piston emprisonne, entre sa face et celle de la culasse, un volume d’air qui ne peut s’échapper qu’à travers un régleur de débit provoquant ainsi un frein au mouvement du piston. Cet amortissement se produit sur une course ( de 10 à 40 mm) prédéfinie à la construction et est réglable en dureté de l’extérieur par l’utilisateur. Cela évite les chocs et la création d’un effort important qui peuvent nuire à l’automatisme et amoindrir la durée de vie du vérin. Cette fonction d’amortissement sur les mini-vérins est souvent réalisée par une simple butée en élastomère. Cet absorbeur de choc élastique a une plus faible capacité d’amortissement que le pneumatique, agit sur une course quasi nulle ( environ 0,5 mm) et n’est pas réglable. Dans les deux cas, le constructeur spécifie les valeurs maximales.

d’énergie absorbable en fin de course.



L’énergie cinétique élevée, générée par une forte charge et/ou une grande vitesse de déplacement du piston, est ainsi absorbée en fin de course par l’amortisseur pneumatique intégré au vérin .